Le 5 octobre, tous unis pour nos droits

Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études ! Faire du 5 octobre une date incontournable de la mobilisation sociale
Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail.
La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité.

Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites.

Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat.

Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

L’objectif de la CGT est de donner les moyens aux organisations de préparer de façon active et très concrète la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle nationale du 5 octobre pour que la participation des salariés y soit la plus massive possible.

Pour vous y aider, vous trouverez ci-dessous (ou en cliquant ici) l’ensemble du matériel nécessaire et disponible pour organiser votre communication (affiches, flyers, visuels pour vos sites et pour vos différents réseaux… ).

Décret n° 2021-978 du 23 juillet 2021 modifiant le décret n° 2020-810 du 29 juin 2020 portant modulation temporaire du taux horaire de l’allocation d’activité partielle

Retraites : 64 ans, ça ne passe pas. Temps de lecture : 3 minutes Nous avons déjà payé la crise – baisse des salaires, perte d’emploi, dégradation des conditions de travail ; hors de question de la payer une seconde fois, au moment de notre retraite.

Pétition : Loi sanitaire et Régressions sociales à venir. Pour une politique sociale et de santé juste et démocratique, contre la loi sanitaire et les régressions sociales

Message importante pour les VRP Multicarte pour la déclaration des frais professionnels

Ce communiqué s’adresse aux VRP Multicarte pour la déclaration de leurs frais professionnelle auprès de l’URSAFF. Nous vous informons que des courriers postaux à destination des VRP MC pour l’accès au portail VRP ont été déposés fin de semaine dernière en poste.

Ce courrier (cf exemple en PJ) à destination des VRP multicartes reconnus en tant que tels y compris les représentants de firmes étrangères contient pour chacun d’entre eux un code d’accès et un lien de connexion au portail.

Le lien de connexion, l’actualité ainsi que le mode opératoire sont en ligne sur urssaf.fr rubrique « espace dédié VRP multicarte » et « salarié »

Dès la 1ere connexion, le VRP devra, suivant son NIR à 15 chiffres et code d’accès notifié sur le courrier, se connecter au portail pour créer son espace et personnaliser son mot de passe, saisir son IBAN, mail et tel portable et pour terminer ses frais professionnels.

Le processus est détaillé dans le fichier PDF joint.

En cas de perte ou de non-réception du courrier, le VRP devra contacter en urgence avant le 16 juillet à minuit le Pôle VRP par mail ou téléphone :

Contact-vrp.idf@urssaf.fr
Tel : 0 806 804 152 (service gratuit + prix d’appel)

La campagne est ouverte depuis vendredi 25 juin pour une fermeture le 16 juillet à minuit ; les virements bancaires seront opérés à compter du 30 juillet uniquement pour celles et ceux qui auront saisis leurs frais professionnels et bénéficiaires, entre autres, du remboursement de la CSG/CRDS.

Pour toute anomalie déclarative constatée par le VRP pour un ou plusieurs de ses employeurs le VRP devra contacter dans un 1er temps son employeur pour vérification des bases déclarées en DSN.

Dans la mesure ou la rectification impacte le montant du remboursement, un mail circonstancié devra être adressé par l’intéressé(e) au Pôle VRP depuis la boite contact-vrp.idf@urssaf.fr pour étude du dossier.

guide declaration

courrier code activation 2020_VF_2206

article_actu_vrp_VF_2306

URSAFF VRP

Coronavirus : quelles protections sur les lieux de travail ?

Ouvriers dans les usines, éboueurs, agents d’entretien, caissiers, travailleurs des centres logistiques, livreurs… pour nombre de salariés, le télétravail est impossible. En cette période de confinement, la plupart d’entre eux demeure en contact permanent avec les collègues et/ou le public. Quelles protections pour ces travailleurs particulièrement exposés au risque de contamination ?

Tout employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés (article L. 4121-1 C. trav.). En particulier dans un contexte où ces derniers sont menacés d’une contamination au coronavirus, l’employeur doit se montrer particulièrement vigilant et tout mettre en œuvre pour réduire les risques au maximum.

Un devoir d’information et de formation
Les mesures de prévention prises face au coronavirus doivent être largement diffusées par note de service, peu importe le support : mail, affichage, vidéo, intranet, etc. Doivent être rappelées, dans cette note, les mesures d’hygiène et les « gestes barrière » : se laver les mains très régulièrement ; tousser ou éternuer dans son coude ; saluer à distance ; utiliser des mouchoirs à usage unique, etc.

Si nécessaire, l’employeur doit également former les salariés aux moyens de prévention mis en place dans l’entreprise ; par exemple si un nouveau procédé de fabrication intégrant des mesures de protection particulières est mis en place, un temps de formation suffisant doit y être consacré.

Salariés en contact avec le public
Les salariés en contact avec le public doivent être préservés d’un risque de contamination. Lorsque les contacts sont prolongés ou fréquents, il faut compléter les mesures barrières par l’installation d’une zone de protection d’un mètre et le nettoyage des surfaces utilisées avec un produit approprié (recommandation du ministère du Travail). Par exemple, dans les supermarchés, les caisses doivent être équipées d’une protection en plexiglas, les clients filtrés à l’entrée des magasins et les horaires aménagés pour permettre une mise en rayon sans acheteurs ; ou encore, dans les bus, l’isolement du chauffeur dans sa cabine doit être prévue.

Fausses bonnes idées
Attention, des mesures peuvent sembler protectrices mais ne le sont pas. Elles peuvent même être contreproductives. Ainsi, le port des gants est sujet à caution. La contamination ne se fait pas par les mains, mais lorsque l’on transporte le virus en portant ses mains au visage. Or le port des gants empêche le lavage des mains. Comment faire, en caisse, lorsque les clients se succèdent ? Outre un lavage des mains ultra fréquent, il faut prévoir l’installation de monnayeurs automatiques pour procéder à des encaissements sécurisés, sans contact avec les billets et pièces de monnaie.

Document unique d’évaluation des risques
Le ministère du travail insiste bien sur ce point, l’actualisation du document unique d’évaluation des risques prévue à l’article R. 4121-2 du code du travail est nécessaire du fait de l’épidémie. Cette actualisation permet de prévoir les mesures de prévention et de protection adéquates et de réduire au maximum les risques de contagion : aménagement des locaux, réorganisation du travail, affectation sur un nouveau poste de travail, etc. (nvo droits reviendra prochainement sur ce point).

En cas de contamination d’un salarié sur le lieu de travail
Le coronavirus peut probablement survivre 3 heures sur des surfaces sèches. Des mesures doivent donc être prises dès qu’il y a un doute sur une possible contamination : équipement adéquat des personnes en charge du nettoyage des sols et surfaces avec, notamment, port d’une blouse à usage unique, et lavage-désinfection de toutes les surfaces potentiellement contaminées.

L’obligation de sécurité pèse aussi sur chaque salarié
Conformément aux instructions données par l’employeur, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail (art. L. 4122-1 C. trav.). Cette obligation de première importance, est sans incidence sur l’étendue de la responsabilité de l’employeur.